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Apport des applications « sommeil » à la connaissance du sommeil de leurs utilisateurs : à propos de l’application « je vais bien dormir » - 25/02/17

Doi : 10.1016/j.msom.2017.01.079 
Geoffroy Solelhac 1, , Cédric Bertrand 2, Marc Rey 1
1 Aix Marseille université, INS UMR_S 1106, AP–HM, Clinical Neurophysiology Sleep Unit, Timone hospital, Marseille, France 
2 Clinical Neurophysiology Sleep Unit, Timone hospital, Procesing Box, Toulouse, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectif

Décrire la durée de sommeil des utilisateurs de l’application « je vais bien dormir » en fonction du sexe de l’âge et de l’IMC de cette population.

Méthodes

L’application mobile « je vais bien dormir » est téléchargeable gratuitement sur Google Play ou l’Apple Store. Elle a pour objectif de déterminer le besoin de sommeil optimal de chaque utilisateur à la suite d’un programme d’utilisation qu’il est conseillé de réaliser durant 10jours Ce programme repose sur les données renseignées par l’utilisateur : âge, sexe, poids, taille, heure du coucher ou heure du lever et une appréciation sur la qualité du sommeil après une nuit. Des conseils seront fournis les nuits suivantes en fonction de ces données. L’analyse porte sur la durée de sommeil subjectif des utilisateurs ayant téléchargé l’application sur la période de novembre 2015 à juin 2016 et l’ayant utilisé au moins une fois.

Résultats

Sur 16 705 téléchargements 2879 utilisateurs l’ont utilisée une fois, 1386 hommes et 1493 femmes. La durée de sommeil moyenne subjectif diminue avec l’âge de 459 mn avant 20ans à 437min après 40ans, elle est plus longue chez les femmes, mais la différence s’atténue avec l’âge. Pour les sujets ayant entre 20 et 40ans on observe une tendance à la diminution de la durée du sommeil subjectif chez les hommes en surpoids.

Conclusion

Les utilisateurs de l’application « je vais bien dormir » rapportent une durée du sommeil qui rejoint les données épidémiologiques rapportées dans la littérature.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 14 - N° 1

P. 44 - mars 2017 Retour au numéro
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